Pour panser nos blessures physiques et/ou morales, rien de tel que de s’engager sur la route de Compostelle. Clémentine souffre de plusieurs maux - dont l’ablation récente d’un sein - qui l’encouragent à entreprendre une partie de ce cheminement en compagnie de sa chienne, Morvane. Mais en tombant sous le charme d’un vieil hôtel abandonné, elles deviendront volontiers sédentaires à Marcilhac. Clémentine y découvre le carnet intime de Lili, ancienne propriétaire des lieux et réalise jour après jour les turpitudes de son auteur pour en établir le lien avec une belle rencontre qu'elle fait au village. Présent de Clémentine et passé de Lili finissent par se rejoindre…
Mon avis
Hormis les nombreux questionnements sur les relations humaines qu'elle suscite, la lecture, qui alterne entre le carnet de Lili et le séjour de Clémentine, donne très envie de se rendre à Marcilhac et de rechercher cet ancien hôtel même s’il est probablement issu de l’imagination de la romancière. L'écriture est belle, dommage qu'il reste quelques fautes de frappe qui ont échappé à la relecture de l'éditeur.