Par
emerance-betis
Le 05/06/2015
Attirée par les première et quatrième de couverture « épistolaires », ce livre est entré dans ma bibliothèque dès sa sortie en 2012. Ma première lecture ne m’a pas déplue mais ne m’a pas pour autant transcendée ! Puis, ayant besoin de faire un peu de place, 13 rue Thérèse est à nouveau tombé entre mes mains 3 ans plus tard et je l’ai cette fois dévoré.
Est-ce parce que je venais de travailler également à l’aide d’une boîte à souvenirs, celle de mes parents, pour réaliser ma dernière trilogie ? Probablement que les mêmes photos et lettres jaunies ainsi que les mêmes gants crochetés m’ont interpellée. Mais Trévor nous embarque dans un tel dédale de blessures de la guerre de 14-18 et de désir charnel que l’on finit pas ne plus savoir qui est qui : l’inattendu nous saisit à chaque détour d’une écriture belle, poétique et percutante à la fois.
Pour finir, l’insertion dans le texte des objets trouvés dans la boîte est un bonheur !