Par
emerance-betis
Le 22/08/2016
Ma dernière lecture de la Ville orpheline du même auteur m’a conduite à celle-ci pour laquelle les critiques étaient meilleures. Effectivement, le romanesque y est bien plus habilement manié, du moins dans les 90% de l’histoire (60 premières années du 20ème siècle). Le personnage de Maria est plus particulièrement attachant. En revanche, j’ai trouvé que les interrogations amoureuses d’Alexis ainsi que son métier d’archéologue sur lesquels reposent le début et la fin du livre ont peu à voir avec son fil conducteur.
J’ai aimé toute la partie qui traite de l’île de Spinalonga, des relations humaines qui s’y développent en autarcie et des informations médicales données sur la lèpre et sur lesquelles je ne m’étais jamais attardée. Ce roman permet de comprendre ce que pouvaient être nos hameaux français encore appelés des maladreries : quartiers de la honte réservés aux lépreux.